lundi 20 février 2017

Queenstown, Eastern-Cap, Afrique du Sud.

18 février 2017


(Désolé pour le retard de mon compte rendu, c'est derniers jours le wi-fi était inexistant et ça risque de se reproduire!)

Jour 18

On a très bien dormis.

Non! On ne s'est pas fait réveillé par les lions.

On a pas entendu rugir.


<< Mais moi j'ai entendu ronfler pas exemple! >>

<< Ça ma chère, c'est ma tactique pour éloigner les prédateurs! Ils faut leur faire savoir qu'il y a un mâle dominant sur place >>

<< Moi j'ai plutôt vue un mâle ronflant >>


Nous avons vraiment le sentiment d'être dans un chalet au Québec, il ne manque que le lac devant la galerie.

Ici c'est la vue sur le parc national Addo Elephant.

Nous pouvons voir ce matin des zèbres et buffles, il y en a même de ce côté-ci, hors du parc.

J'avais laissé mes sandales sur la galerie et un gros crapeau a élu domicile dans l'une d'elle.

J'ai fait un brave de moi, j'ai pris un bâton et je l'ai chassé.

Non mais des fois ils peuvent être agressif, sait-on jamais.

En se qui me concerne, la pire bête de l'Afrique c'est........LES FOURMIS.

Tsé les petites qui se suivent en file indienne, tu ne les vois pas venir pis y s'attaque........à mon sac de BISCUITS AU CHOCOLAT.


<< Ha! C'est pour ça que tu les détestes >>

<< Les détestes tu plus que les babouins? >>

<< Pour l'instant?.....oui.....jusqu'à temps que tu vois un babouin! >>


Nous disons au revoir à Olaf et son zoo et on recommence l'ouverture/fermeture des quatre clôtures sur la route de terre.

Après 15 minutes à avancer à pas de tortue, nous voilà enfin arrivé à la national 10.


Juste avant de traverser la dernière clôture, nous voyons de beaux gros cactus avec à ces extriminés, des boules vert pâle, comme des furoncles sur le bout du nez.

Hier lorsque nous sommes sorti du parc Addo Elephant et nous nous dirigions ici.

Il y avait plusieurs personnes le long de la route qui vendaient quelque chose qui ressemblait à cette boule.

Ça doit être ça.

Alors plutôt que d'en acheter, nous allons les cueillir nous même.

Nous en avons cueillis quatre.

MERDE!........c'est plein de "pépiques" pis pas à peu près.

Le fruit est ovale vert pâle, sur la pelure il y à des petits boutons noir dans lesquels il y a un millions (j'exagère légèrement) de microscopiques aiguilles.

On aurais du y penser, c'est le fruit du cactus quand même.

C'est effrayant, on ne les vois pratiquement pas, mais on les SENS....

Ça pique en maudit, yé aussi bien d'être bon à manger.

La faut l'éplucher, pas évident!

J'ai les mains qui me gratte terriblement.


Àu gout c'est pas méchant, c'est rafraîchissant et c'est plein de petits grains noir à l'intérieur.

J'espère que c'est bien ça qu'ils vendaient le long de la route et que c'est comestible!

On verras ça dans une couple d'heure.


Nous reprenons la route national 10 jusqu'à Cradock.

Ça c'est si je peu tenir mon volant.....les mains me pique.

J'ai enlevé tous les piques que je voyais....mais il y a les autres que je ne vois pas mais que je sens.

Conduire et se gratter les mains, c'est pas évident.

Le mieux que j'ai à faire c'est de ne pas y penser.


A Cookhouse, nous voulons nous arrêter pour une pause.

Y a pas grand chose ici, y a même rien si ce n'est de la station service.

Il y a quand même une centaine de petite maison en ciment, mais c'est à se demander de quoi vive les gens ici.


Merde.....les mains me pique.


Rendu à Cradock, nous laissons la N10 pour emprunter la route 61 qui vas nous conduire jusqu'à Queenstown, 140 km plus à l'est, sur la N6.

La route 61 est une magnifique route, le paysage est écœurant.

Courbe après cote, nous découvrons les vrais paysages de l'Afrique.

De quoi nous faire oublier les kilomètres parcourus.



.....Mais pas mes mains qui me pique!


C'est à Queenstown que nous avons loué une chambre dans un petit hôtel.

Les gens à qui nous avons parlé que nous venions à Queenstown, nous ont tous fait la grimace et nous ont dit que ce n'était pas une belle ville.

.....Ils n'ont pas tord, ce n'est pas des plus attrayant.


Mais nous sommes que de passage, c'est d'ici que nous allons planifier notre route pour nous rendre au Lesotho.


Je vous laisse la dessu.

Je dois essayer d'enlever tous ces satanés piques de mes mains avant de devenir FOU.

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