mardi 28 février 2017

Himeville, KwaZulu-natal, Afrique du Sud.

28 février 2017

Jour 28
On a pas trop bien dormis, on pensait trop à notre journée d'aujourd'hui.
Qu'est-ce qui vas se passer?

On vas commencer par un bon déjeuner.
Nous nous retrouvons quatre à la même table.
Manon, moi et deux policiers noir Sud africains qui étaient au Lesotho pour leur travail.
Nous avons parlé police...évidemment!
Ils m'ont demandé comment était la criminalité au Canada, quand je leur ai dit qu'il y avait de la criminalité comme dans tous les pays, je leurs aient donné comme exemple qu'une grande ville comme Montréal peut avoir jusqu'à 100 meurtres dans un année, ils ont été estomaqué d'apprendre qu'il n'y avait pas plus de meurtre que ça.
Ils nous disent qu'en Afrique du Sud, la criminalité est très elevé, de ne faire confiance à personne, de ne pas sortir le soir, et surtout de n'a pas embarquer de gens sur le pouce.

C'est quand même troublant que des policiers nous disent ça!

Le déjeuner terminé, nous avons hâte de partir.
Nous quittons direction la SANI PASS.
C'est à environs 5 km de Mokhotlong que nous arrivons à l'intersection ou nous devons tourner pour nous diriger vers la "Sani pass".
Il nous faut parcourir 45 km dans un paysage tout à fait féerique.
C'est ici qu'on se trouve au sommet le plus haut d'Afrique du Sud, soit à 3240m d'altitude.
Kilomètre après kilomètres, se n'est que délice pour les yeux.
Les paysages sont tellement beaux.


C'est alors que Manon dit: 
<< Malheureusement les photos que nous prenons ne sont qu'un faible reflètent de se que nous voyons! >>
Et c'est bien vrai! mais comment faire autrement si nous voulons que vous en profitiez un peu.
<< C'est pour ça que nous avons un blog, que nous y écrivons se que nous voyons et ressentons. Que nous y mettons des photos, ainsi que sur Facebook >> 
<< Mais, c'est également nous, pour que nous aussi nous n'oublions pas >>

Ne pas oublier, surtout la journée que nous allons passer.

45km plus tard, nous voilà rendu à la frontière du Lesotho.
Nous arrivons avec notre petite voiture (souvenez-vous, il s'agit d'une petite Polo de VW) et nous nous stationnons au côté de 7 véhicules 4x4 tout terrain.

Personne ne nous dit rien, mais tous nous regarde avec un petit sourire se demandant se qu'on fait ici?
Nous nous dirigeons au poste de douane et remettons nos passeports.
Pas de questions, on nous étampe notre sortie du pays et bye-bye.
Nous rembarquons dans notre Polo et nous dirigeons à la barrière.
Là il y a un type en uniforme bleu, il nous intercepte.
Ça y est, vas-t-il nous empêcher de passer?
Surtout qu'il y a une belle pancarte mentionnant (4x4 only).
Bien non! il nous demande si nous somme passé à la douane, et nous dit bye-bye!

C'est ici que le fun commence, nous sommes au dessus de la montagne, nous regardons tout en bas, nous voyons la route sinueuse glissant vers le fond de la vallée et s'étendant au loin.
Nous avons 20km a parcourir, sur une route très accidenté en roche et terre.
Nous nous regardons.
<< Qu'est-ce qu'on fait?  Si on s'élance il n'est même plus question de retour en arrière, faut se rendre jusqu'au bout! >>
Manon me dit:
<< Go, on y vas >>
C'est parti......c'est comme un skieur parti pour une descente, plus question de remonté.


La première partie de la route, descend par palier en zigzagant avec des courbes en têtes d'épingles.
Les roches glisses sous les roues, je dois éviter les crevasses, les rochers saillants pour ne pas accrocher sous l'auto et ne pas trop m'approcher du bord.
Je me dit, c'est quand même pas trop pire, si s'est pas plus que ça, ça vas bien aller.
Mais faut vraiment être alerte au moindre trou et éviter de glisser dans les courbes.
C'est pas parce que l'on roule vite (10 km/h c'est ma vitesse) mais le degré de pente est très élevé et l'auto glisse. 

Après avoir fait environs 400m, surprise le moteur cale????
Merde! Qu'est-ce qui se passe?
C'est la première fois que sa se produit!
Il se fait un peu prier, mais le moteur redémarre.
De quoi rajouter du stress.....vas-a-t-il nous lâcher en cour de route?
Seigneur! Surtout pas ici, je n'ose même pas penser aux coûts d'un remorquage!
Nous reprenons notre descente.



Après 30 minutes nous avions parcouru 2 km.
L'auto n'a plus eu de manque...de toute façon trop concentrer sur la route, on avait pas le temps de penser à ça!
Rendu plus bas dans la vallée, on s'est dit il y a plus de pente, ça vas aller mieux!
Bordel non!......C'est affreux! la route est défoncé par les dernières ondées.
L'écoulement des dernières pluies on formé des rigoles, de la terre boueuse a sécher et formés des monticules, des trous se sont creusé, et à quatre endroit nous devons traverser des ruisseaux gonflés par les pluies débordant leur trop plein sur la route.

Mais pas le choix.....faut continuer.

Je ne suis pas un adepte des sports extrêmes, mais cette route je peu vous garantir que c'est une poussé d'adrénaline a l'état pur.

Il y a des excursions qui sont organisé par des agences exclusivement pour monter et descendre la Sani Pass en 4x4, oû vous pouvez louer un véhicule tout terrain.
Nous les croisions avec leur clients, on se faisait regarder parcuriosité, nous n'avons vue aucun autre petit véhicule comme le notre. 
Les agences ne doivent pas trop aimer ça de nous voir sur cette route.
Eux qui vendent leur tour avec mention que seul des véhicules 4x4 ont accès à la passe.

Une heure trente plus tard, au 10e km, nous voilà arrivé a la frontière sud Africaine.
<< Je peu-tu vous dire que j'ai les dessous de bras en sueur! >>
Bon maintenant faut passer aux douanes.
Est-ce qu'ils vont nous dire quelque chose?
Surtout que nous avons stationné notre auto, juste devant leur bureau.
Il y a une grande enseigne mentionnant que l'accès est interdit à tout véhicule autre qu'un 4x4, sous peine d'amende selon l'article 29 de......je sais plus qu'elle loi.

Et bien non, nous sommes seul au guichet, ils ne font pratiquement pas attention à nous, ils estampillent notre passeport et bye bye.

Bon bin a partir d'ici ça vas peut être être mieux? On a la moitié de fait!
Hé non! Ça recommence.


Crevasses, trous, sillons, eau on a eu droit à tout.
Je vous ferait grâce de nos poussé de stresses.
Mais j'avoue que je n'ai jamais vécu un tel stress sur un temps aussi long.
Le stress de conduire un véhicule qui ne m'appartiens pas.
Le stress de ne pas vouloir l'endommager,
Le stress de ne pas rester pris.
Le stress de ne pas savoir se qui nous attend plus loin sur la route.

A 19.5 km de parcouru, il y a quatre babouins sur la route.
C'est certain que pour eux je n'arrête pas......
Pas chanceux nous ne roulons pas assez vite, ils ont la chance de s'enfuir.

Enfin arrivé sur du pavé (ça me tente de faire comme le pape et embrasser l'asphalte).
Nous avons fait les 20 km en deux heures trente, nous sommes fatigués comme si nous venions de parcourir 300 km.

Nous avons accroché sous le véhicule et légèrement, que trois fois.
Nous sommes assez fier de nous. 
Manon dit qu'elle vas s'acheter une bouteille de vin et pour moi une bonne bière.

Nous voilà arrivé dans la province du Kwazulu-natal.
Le paysage est beau, on se croirait au Québec, de beaux arbres feuillus et conifères, les pâturages sont vert, il y a des lacs et.........de belles vaches Holsteins comme chez nous.
Nous nous dirigeons vers Underberg pour y chercher un B&B il est 13:00hre et c'est certain qu'on ne vas pas plus loin aujourd'hui.
Nous trouvons une très belle place, le "Arbuckle house" nous avons notre propre "Rondavel" tout équipé dans un beau jardins.
La dame qui nous reçoit est une blanche originaire du Zimbabwe, qui a du quitter son pays en 1976 à cause de la guerre.
Elle nous parle beaucoup de l'Afrique, elle est intéressante.

Nous ce soir on vas bien dormir.
On a traversé la SANI PASS.
 

Mokhotlong, district Mokhotlong, Lesotho

27 février 2017

Jour 27
On est frais et dispos, après un copieux déjeuner on doit ce mettre en direction pour Mokhotlong.
Pas mécontent de bouger.

Mais....il y a un petit mais!
N'ayant pas d'Internet, il nous a été impossible de réserver une chambre a Mokhotlong.
On vas devoir se rendre sur place et chercher.
On a pas trop de crainte, c'est la basse saison et y a pas grand monde dans les B&B.
 
Nous reprenons la route A1 (on a enfin trouvé un numéro à la route), le temps est beau il y a du soleil.
S'est reparti pour une balade sinueuse dans les montagnes.



Les paysage sont toujours aussi beaux.
Se sont les routes qu'il faut surveiller, il y a passablement de trous, mais par chance y a pas beaucoup de circulation.
Mais des moutons et des chèvres, c'est pas ça qui manque.

La route nous fait gravir les "Maloti Berge" s'est sur ces hauteurs 3222m que nous arrivons à la pente de ski du Lesotho.
Hé oui, il y a une pente de ski ici, le "Afriski resort".
C'est pas ici qu'aura lieu les prochains jeux olympiques d'hiver, ça c'est certain.
C'est une pente du calibre de "Camp Fortune", c'est raisonnable, mais faut vraiment être mordu pour faire tout ce trajet jusqu'ici.
Avec les routes accentuées et sinueuses qu'ils ont ici, ils doivent être très bien équipé en machineries pour déneiger.
Mais, mettent ils des pneus d'hiver? 
Plusieurs de ces cotes, je devais les monter en secondes vitesse, c'est sans compter les courbes en têtes d'épingles qui m'obligeait à rétrograder.
Mais faut admettre que ces montagnes sous la neige ça devrait être sublime.
 
Bon enfin arrivé à Mokhotlong. 
Rien de nouveau, ça ressemble aux autres petites villes qu'on a vue.
Toute l'activité se déroule sur la rue traversant la ville.
En passant devant la seul station d'essence de la ville, je vais en profiter pour faire le plein.
Nous avons localisé un B&B le "Shoeshoe", pas tellement loin du centre névralgique de la ville, mais quand même assez loin pour que ce ne soit pas trop bruyant.
La chambre n'est pas très grande, mais c'est propre, de toute façon ce n'est que pour un soir.
Demain nous devrions quitter le Lesotho.
J'ai bien dit "devrions"! Le problème est le suivant. 
Nous voulons quitter le Lesotho en empruntant la route de la "Sani Pass". 
Cette route nous fait passer en Afrique du Sud en traversant les montagnes du "Drakensberg".
Les lectures que nous faisons sur le sujet nous recommande de ne pas emprunter cette passe si nous n'avons pas de véhicule 4x4.
Quand nous faisons part aux gens que nous avons et que nous voulons descendre la passe et non la monter, les opinions sont partagé!!!!
Il est mentionné que les douaniers de l'Afrique du Sud peuvent refuser le passage à tout véhicule qu'ils jugent non conforme (haut de terre).
Alors qu'allons nous faire si on nous refuse le passage?
Ça voudrais dire que nous devrons revenir sur nos pas jusqu'à Butha-Buthe se qui nous prendrais 2 à 3 jours de plus pour nous rendre au Kwazulu-natal.
Ça nous inquiète de penser qu'on pourrait nous refuser le passage.
C'est certain que s'il avait plu récemment, il est évident que nous n'essairions même pas.
La dernière pluie ici remonte à deux semaines, mais se fut toute une ondée.
Les gens disent que cela à cause de bonne crevasses sur la route de la passe.

On vas essayé de bien dormir sans trop penser à ça, et on verras demain.

Buthe-Buthe, district de Buthe-Buthe, Lesotho

26 février 2017

Jour 26
Aie! Le déjeuner ce matin était super!
Un déjeuner a l'américaine, saucisse, œuf, jambon et patates frites, de quoi nous faire patienter jusqu'au dîner.

On a pas grand chose de prévus aujourd'hui.
Je crois que les routes sinueuses en montagnes ont eu le dessus sur nous.
Nous allons passer une journée de plus ici pour récupérer à ne rien faire.

Nous allons commencer par un peu d'exercice.
J'aimerais bien aller dans un gym, mais ici, oublié ça.
C'est tellement pauvre, je n'ai même pas osé demander s'il y avait un gym ici.
J'avais prévu le coup et j'ai dans mon sac à dos des bandes élastiques, ça fait très bien l'affaire.....quand on sais s'en servir.

Après une heure d'entraînement, nous décidons d'aller au centre ville....ou du moins là oû tous les gens se rassemblent.
C'est dimanche il y a foule et c'est bordélique.
Il faut faire attentions aux gens qui marches et aux autos qui louvoient en tous sens pour éviter les trous.
Les rues sont à l'image des rues de la capital.......plein de trous.
Ont fait comme eux et on se stationne ou on peu.
Nous allons prendre une marche et faire le tour de la poignée de magasin qu'il y a, en réalité y a pas grand chose.
Le soleil est présent et il nous chauffe la "couenne", pourtant on a connue plus chaud.
On se fait regarder, on est vraiment les seul blanc en ville.
Nous avons trouvé un super market qui est un peu plus garnis que les autres qu'on a fait depuis quelque jours, je dirais qu'il y a 3 rangées de nourriture, c'est quand même une rangée de plus que les autres!
Et devinez quoi?.......et pis non, vous l'avez deviné........c'est encore un asiatique qui a le market.

On se paie un tour de ville en auto a l'air climatisé, histoire de reconnaître les lieux.

La reconnaissance terminé, nous retournons à notre chambre pour un petit somme.
Je vous l'ai dit!.....aujourd'hui c'est le repos.

Demain nous repartons sur la route nous aurons près de 200km à faire et fort possiblement encore dans les montagnes, alors faut être en forme.

L'après-midi se passe à faire de la lecture au grand air a l'extérieur et à jouer aux cartes.
Je sais vous allez dire, ils sont partis au bout du monde et ils passent la journée à jouer aux cartes.
Hé bien oui! 
Et ça fait du bien, vaut mieux récupérer avant de faire une indigestion de paysage, en plus ça nous permet de faire le vide de cette pauvreté qui nous entoure.

Mais sont-ils vraiment pauvre? 
Qu'elle est le sens du mot pauvreté pour eux?
Sur quels critères se base-t-on pour évaluer leur niveau de vie?
Est-ce que c'est nous qui en comparant notre style de vie au leur, les imaginons pauvres?


En parlant avec des gens du pays, ceux-ci semble dire que les besoins primaires sont comblés.
que personnes ne manquent de nourriture.
Pour se qui est de l'eau, se n'est pas un problème, tout le monde y a accès, mais beaucoup d'entre eux doivent se déplacer pour l'obtenir, surtout dans les montagnes.
Personne, a quelque rares exceptions, ne mendie dans les villes, contrairement aux campagnes oû les mains est souvent tendus.

Pour souper on se casse pas la tête, imaginez-vous qu'il y a un KFC (poulet Kentucky).
On se paie une petite traite.
Sa fait étrange de voir un enseigne KFC dans ces lieux!
On a rapporté un morceau de poulet, une frite et un coke à notre ami "Tebo" un jeune employé sympathique du B&B, toujours prêt à rendre service.

Pour çeux que ça intéresse, au cas où vous viendriez par ici, la monnaie du pays est le "Maloti" et il est ajusté au même taux que le "Ran" de l'Afrique du Sud. 
Vous pouvez utiliser le Ran au Lesotho, mais vous ne pouvez pas utiliser le "Maloti" en Afrique du Sud.

Une petite photo pour ceux ceux qui pense qu'on se paie la grosse vie.







Buthe-Buthe, district de Butha Buthe, Lesotho

 25 février 2017


(PS: Désolé si je n'ai pu vous faire parvenir notre compte rendu plus tôt, nous sommes dans une zone de NON WIFI. J'ai l'option de vous le faire parvenir par tam-tam africain, mais je suis pas certain de l'orthographe!....Alors patience)


Jour 25

Je crois qu'on aurait facilement passé quelque jours ici.

Mais nous avons réservé une chambre a Buthe-Buthe.

Dans nos recherches nous avons constaté que les chambres se faisaient de plus en plus rare, alors nous prévoyons et réservons 2 jours avant.

Pour déjeuner nous avions un buffet bien garnis avec fruits frais, yogourt, œufs, tout je vous dit.

Il fait beau soleil, nous avons été déjeuner sur la terrasse avec vue sur le réservoir Katse, c'était sublime, un délice pour le ventre et pour les yeux.

L'hôtel est pratiquement vide.

Nous quittons vers 10:00 direction Buthe-Buthe, pour se faire nous devons passer sur le barrage Katse.


Il y a une guérite avec barrière et nous devons nous enregistrer.

Le garde de service très sympathique nous a ouvert le passage après le modalités.

Arrivé de l'autre côté du barrage, il y a une autre guérite avec barrière.

C'est la que ça se gâte un peu!

Arrivé à la barrière, j'immobilise l'auto, on attend, personne ne sort de la petite cabane.

Je demande à Manon d'aller ouvrir la barrière pour que je puisse passer l'auto.

Lorsque Manon touche à la barrière, un garde sort de la cabane et lui dit non.

Je sors de l'auto pour lui expliquer que nous voulons passer pour nous rendre à Butha Buthe.

Il nous répond dans un anglais "magané" qu'il en est pas question.

Là! les questions commence, d'où on viens à l'instant? ou étions nous hier? pourquoi on voulait ouvrir la barrière?

Qu'on avait pas d'affaire à toucher à la barrière.

Je lui ai expliquer que personne ne venait et qu'on a pensé qu'il n'y avait personne.

Mais pourquoi on a voulu ouvrir la barrière pour passer.

C'est toujours la satané barrière qu'on a voulu ouvrir qui revenait sur le tapis.

Je commençais à en avoir assez de ce jeune fanfaron, en plus il s'est permis d'entrer dans ma bulle, il s'est approcher très près de ma figure.......il a bien vue que j'ai pas reculé.

C'est la que Manon est intervenu en me disant:

<< Garde ton calme et dit lui que tu as fait une erreur et que tu t'excuse>>

Après une bonne grande respiration, je lui ai dit...en anglais évidemment.

<< Sorry, j'ai fais une erreur, je m'en excuse>>

Là le ton à changé.

Il a dit.....<< Tu admet ton erreur, tu t'es trompé, c'est correct >>

Ce fut la grosse poignée de main, le sourire, la bonne humeur était revenue....il venait d'avoir raison!

Grâce à Manon un conflit diplomatique fut évité.


Manon s'était rappellé avoir lu sur les policiers en Afrique du Sud, qu'il ne fallait pas les confronter.

S'ils sont dans l'erreur, ne pas les prendres en défaut et admettre que c'est nous les fautifs.

Hé bien....ça marche aussi au Lesotho!


.....Quand même, je soupçonne fortement qu'il dormait dans ça cabane et que nous l'avons surpris.


Passons à autre chose....

Nous nous retrouvons de l'autre côté du barrage et la vue est magnifique.

La route n'arrête pas de monter, pour par la suite redescendre et traverser une autre fois le réservoir, mais pour cette fois par un pont.

Nous sommes sur les hauteurs et c'est tout simplement merveilleux.

Très, très peu de véhicule circule ici.

Nous voyons beaucoup plus de gens à pieds ou à cheval.

Des bergers avec leurs moutons ou leur vaches, sur la montagne, ou sur la route.

Je suis toujours surpris de voir les gens nous retourner nos signaux de la mains avec le sourire.

Pour se qui est des tous jeunes, eux nous envoie la mains et demandes des sous.

Si nous nous arrêtons sur le bord de la route et qu'il y a des jeunes dans les environs, c'est certain qu'ils viendront à nous et nous demanderons des sous.

Ici, une photo sa se paie.

Si tu photographie un paysage, celui qui est le plus près, vas en revendiquer le coût.

Et il te surveille, s'il voit que tu utilise ta caméra......il vas y avoir des frais!


A défaut de me répéter, les paysages sont merveilleux et ça n'arrête pas.




Passé le village de Lejone, nous arrivons au sommet, la route coupe la montagne et de l'autre côté......nous sommes dans les nuages.

Nous sommes sur le sommet des "Maloti Mountains".

La route descend pour près de 10 km et pas à peu près.

Le paysages est différent de ce côté ci.

C'est plus rocailleux et faut garder les yeux sur la route, car elle est très sinueuse et les fossés sont très, très profonds.


Nous arrivons près de la ville de Pitseng....c'est pas ce qu'il y a de plus beau.

Nous arrêtons au super market local pour une petite grocerie, et devinez quoi!.......

C'est encore un asiatique qui a le market???

Mais comme les autres market, y a pas grand chose????

Pour acheter une bière, je vais à la taverne de l'autre côté de la rue.

Je peu tu vous dire que je me fais pas mal regarder, le seul blanc dans le coin, et possiblement dans la ville......on a pas vue d'autre blanc.

Quand tu te fais fixer comme ça, il s'agit juste de leur dire bonjour, il te retourne leur salutation, soit par un "dumale" qui veut dire bonjour ou seulement un signe de tête.


Je peu tu vous dire que nous sommes en minorité.

Autre que dans les hôtels, on a pas vue de blanc depuis un bout.


Passé Pitseng, nous nous rendons jusqu'à Leribe, ou nous bifurquons et roulons pour arrivé 30 minutes plus tard à Buthe-Buthe. 

S'est samedi et il y a de l'activité en ville, il y a une importante partie de soccer, c'est se qu'on nous a dit.


C'est sans difficulté que nous localisons notre "Kapelo B&B".

C'est pas un palais, j'opterais pour un hôtel une étoiles.

La chambre est immense, le lit est dur et confortable, se sont les seul points positifs.

Les murs sont écaillés et auraient bien besoin de peintures, le plancher flottant a pris l'eau et est de deux couleursdifférents.

Le mobiliers se limites à deux poufs sans dossier, deux petites Table de nuits dont une est fragile et tiens debout de peur, comme éclairage, une ampoule au plafond.

Il n'y a pas de poignée pour la porte de la salle de bain, la toilette a une circulation d'eau constante (faut fermé la conduit central lorsque le réservoir est plein) porte de douche défectueux, nous avons droit au choix entre de l'eau froide ou glacé, pour le wifi, pas de problème, faut juste se rendre au restaurant KFC eux ils l'ont.


On se croirais de retour dans les petites hôtels d'Asie.

Mais à part ça on a eu un bon accueil, le jeune homme qui nous a reçu est très gentil.


Ça contraste beaucoup avec l'hôtel qu'on a quitté ce matin!

Mais on a connu pire, vaut mieux en rire.


On a bien hâte de voir le déjeuner demain matin!