25 février 2017
(PS: Désolé si je n'ai pu vous faire parvenir notre compte rendu plus tôt, nous sommes dans une zone de NON WIFI. J'ai l'option de vous le faire parvenir par tam-tam africain, mais je suis pas certain de l'orthographe!....Alors patience)
Jour 25
Je crois qu'on aurait facilement passé quelque jours ici.
Mais nous avons réservé une chambre a Buthe-Buthe.
Dans nos recherches nous avons constaté que les chambres se faisaient de plus en plus rare, alors nous prévoyons et réservons 2 jours avant.
Pour déjeuner nous avions un buffet bien garnis avec fruits frais, yogourt, œufs, tout je vous dit.
Il fait beau soleil, nous avons été déjeuner sur la terrasse avec vue sur le réservoir Katse, c'était sublime, un délice pour le ventre et pour les yeux.
L'hôtel est pratiquement vide.
Nous quittons vers 10:00 direction Buthe-Buthe, pour se faire nous devons passer sur le barrage Katse.
Il y a une guérite avec barrière et nous devons nous enregistrer.
Le garde de service très sympathique nous a ouvert le passage après le modalités.
Arrivé de l'autre côté du barrage, il y a une autre guérite avec barrière.
C'est la que ça se gâte un peu!
Arrivé à la barrière, j'immobilise l'auto, on attend, personne ne sort de la petite cabane.
Je demande à Manon d'aller ouvrir la barrière pour que je puisse passer l'auto.
Lorsque Manon touche à la barrière, un garde sort de la cabane et lui dit non.
Je sors de l'auto pour lui expliquer que nous voulons passer pour nous rendre à Butha Buthe.
Il nous répond dans un anglais "magané" qu'il en est pas question.
Là! les questions commence, d'où on viens à l'instant? ou étions nous hier? pourquoi on voulait ouvrir la barrière?
Qu'on avait pas d'affaire à toucher à la barrière.
Je lui ai expliquer que personne ne venait et qu'on a pensé qu'il n'y avait personne.
Mais pourquoi on a voulu ouvrir la barrière pour passer.
C'est toujours la satané barrière qu'on a voulu ouvrir qui revenait sur le tapis.
Je commençais à en avoir assez de ce jeune fanfaron, en plus il s'est permis d'entrer dans ma bulle, il s'est approcher très près de ma figure.......il a bien vue que j'ai pas reculé.
C'est la que Manon est intervenu en me disant:
<< Garde ton calme et dit lui que tu as fait une erreur et que tu t'excuse>>
Après une bonne grande respiration, je lui ai dit...en anglais évidemment.
<< Sorry, j'ai fais une erreur, je m'en excuse>>
Là le ton à changé.
Il a dit.....<< Tu admet ton erreur, tu t'es trompé, c'est correct >>
Ce fut la grosse poignée de main, le sourire, la bonne humeur était revenue....il venait d'avoir raison!
Grâce à Manon un conflit diplomatique fut évité.
Manon s'était rappellé avoir lu sur les policiers en Afrique du Sud, qu'il ne fallait pas les confronter.
S'ils sont dans l'erreur, ne pas les prendres en défaut et admettre que c'est nous les fautifs.
Hé bien....ça marche aussi au Lesotho!
.....Quand même, je soupçonne fortement qu'il dormait dans ça cabane et que nous l'avons surpris.
Passons à autre chose....
Nous nous retrouvons de l'autre côté du barrage et la vue est magnifique.
La route n'arrête pas de monter, pour par la suite redescendre et traverser une autre fois le réservoir, mais pour cette fois par un pont.
Nous sommes sur les hauteurs et c'est tout simplement merveilleux.
Très, très peu de véhicule circule ici.
Nous voyons beaucoup plus de gens à pieds ou à cheval.
Des bergers avec leurs moutons ou leur vaches, sur la montagne, ou sur la route.
Je suis toujours surpris de voir les gens nous retourner nos signaux de la mains avec le sourire.
Pour se qui est des tous jeunes, eux nous envoie la mains et demandes des sous.
Si nous nous arrêtons sur le bord de la route et qu'il y a des jeunes dans les environs, c'est certain qu'ils viendront à nous et nous demanderons des sous.
Ici, une photo sa se paie.
Si tu photographie un paysage, celui qui est le plus près, vas en revendiquer le coût.
Et il te surveille, s'il voit que tu utilise ta caméra......il vas y avoir des frais!
A défaut de me répéter, les paysages sont merveilleux et ça n'arrête pas.
Passé le village de Lejone, nous arrivons au sommet, la route coupe la montagne et de l'autre côté......nous sommes dans les nuages.
Nous sommes sur le sommet des "Maloti Mountains".
La route descend pour près de 10 km et pas à peu près.
Le paysages est différent de ce côté ci.
C'est plus rocailleux et faut garder les yeux sur la route, car elle est très sinueuse et les fossés sont très, très profonds.
Nous arrivons près de la ville de Pitseng....c'est pas ce qu'il y a de plus beau.
Nous arrêtons au super market local pour une petite grocerie, et devinez quoi!.......
C'est encore un asiatique qui a le market???
Mais comme les autres market, y a pas grand chose????
Pour acheter une bière, je vais à la taverne de l'autre côté de la rue.
Je peu tu vous dire que je me fais pas mal regarder, le seul blanc dans le coin, et possiblement dans la ville......on a pas vue d'autre blanc.
Quand tu te fais fixer comme ça, il s'agit juste de leur dire bonjour, il te retourne leur salutation, soit par un "dumale" qui veut dire bonjour ou seulement un signe de tête.
Je peu tu vous dire que nous sommes en minorité.
Autre que dans les hôtels, on a pas vue de blanc depuis un bout.
Passé Pitseng, nous nous rendons jusqu'à Leribe, ou nous bifurquons et roulons pour arrivé 30 minutes plus tard à Buthe-Buthe.
S'est samedi et il y a de l'activité en ville, il y a une importante partie de soccer, c'est se qu'on nous a dit.
C'est sans difficulté que nous localisons notre "Kapelo B&B".
C'est pas un palais, j'opterais pour un hôtel une étoiles.
La chambre est immense, le lit est dur et confortable, se sont les seul points positifs.
Les murs sont écaillés et auraient bien besoin de peintures, le plancher flottant a pris l'eau et est de deux couleursdifférents.
Le mobiliers se limites à deux poufs sans dossier, deux petites Table de nuits dont une est fragile et tiens debout de peur, comme éclairage, une ampoule au plafond.
Il n'y a pas de poignée pour la porte de la salle de bain, la toilette a une circulation d'eau constante (faut fermé la conduit central lorsque le réservoir est plein) porte de douche défectueux, nous avons droit au choix entre de l'eau froide ou glacé, pour le wifi, pas de problème, faut juste se rendre au restaurant KFC eux ils l'ont.
On se croirais de retour dans les petites hôtels d'Asie.
Mais à part ça on a eu un bon accueil, le jeune homme qui nous a reçu est très gentil.
Ça contraste beaucoup avec l'hôtel qu'on a quitté ce matin!
Mais on a connu pire, vaut mieux en rire.
On a bien hâte de voir le déjeuner demain matin!
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